samedi 2 juin 2007

Notes djazzy: foi d'incroyant, la messe n'est pas dite

Je me lance dans l'"impro", je vais me payer un "boeuf" de temps à autre sur toutes les scènes de l'actualité et des idées.
Aux articles publiés dans Gauchebdo, j'ajouterai désormais sur ce blog, en rouge dans le texte, des petits solos de batterie plus ou moins énergiques, toujours subjectifs.

Pas d'opinion à l'emporte-pièce, des réflexions, des nostalgies, quelques souvenirs ou le témoignage de la mémoire des autres, des plans sur la comète sans doute, des projets et des idées décortiquées autant que faire se peut. Mais l'un dans l'autre, il faudra que ça swingue, que ça balance... Parce que les trémolos désespérés de mes petits camarades me fatiguent et que... foi d'incroyant, la messe n'est pas dite: l'avenir est à ceux qui se révoltent tôt contre les tranquilles arrogances des champions de la finance et les ambitions méprisantes des intégristes religieux de tous poils. Si la gauche devait, par inadvertance, ne plus exister par elle-même, par l'expression et la communication de ses idées, elle existera pour réagir aux volontés assassines d'un pape, d'un mollah, d'un rabbin ou des marchands d'armes, institutionnels ou non, partenaires privilégiés de grands médias, de banquiers mondiaux, de pollueurs.
Le socialisme, cette philosophie qui suggère le progrès collectif plutôt que le progrès égoïste, est un recours... celui des femmes et des hommes libres, solidaires et conscients des réalités. Un recours d'autant plus actuel qu'il assume ses fautes et ses erreurs dans l'Histoire.
Réécrivons les fondamentaux d'un communisme occidental. Relisons Marx et replaçons ses idées dans le contexte d'une Europe qui a cessé d'être le centre du Monde. Rendons à la laïcité sa fonction essentielle: provoquer le sens humain de la critique, de la contradiction et du paradoxe.
Mais avant tout, retrouvons le sourire.